Le dessin libre

dessin poisson

Le dessin est un moyen d’expression de soi, de sa pensée. Pour qu’il y ait réellement expression, il est nécessaire qu’il soit libre. On parle de « dessin libre » quand l’enfant se sent libre de créer et de s’exprimer.

Cette activité est essentielle dans le développement de l’enfant. Elle répond à son besoin d’expression ; elle lui permet de se poser et de se recentrer ; elle lui offre une opportunité de libération psychique.

C’est un processus de pensée, un moyen d’apprendre et d’approfondir sa connaissance du monde.  Le dessin est un langage qui donne accès à d’autres langages.

« Un enfant qui dessine, qui gribouille, cela ne paraît pas important. Et pourtant, il est en train de construire les outils qui lui permettront ensuite de nager dans les langages écrits, mathématiques, scientifiques… Encore une affaire de neurones ! » Bernard Collot

Dessin et développement de l’enfant

Le dessin est d’abord un moyen d’action sur le milieu avant de devenir un mode d’expression, et même de communication.
C’est un moyen privilégié d’expression pour les jeunes enfants. Plus tard, certains s’en détourneront quand ils maîtriseront d’autres formes d’expression et de communication, comme le langage oral ou écrit.

C’est en dessinant qu’on apprend à dessiner. Sa maîtrise s’acquiert par tâtonnement expérimental, aussi naturellement que le langage oral.

Vers 1 à 2 ans : le plaisir du geste

C’est le stade du « gribouillage ». L’enfant laisse une trace par hasard ou par essai d’imitation. Il commence à dessiner quand il peut refermer sa main sur un objet et diriger celle-ci dans un plan, vers 2 ans.

Ses gestes lui procurent un plaisir moteur qui l’incite à recommencer. Dans le même temps, il découvre son pouvoir graphique : il comprend qu’il est l’auteur des traces.

C’est l’activité elle-même qui captive le jeune enfant et non le résultat. Il n’a pas d’intention représentative, ses tracés sont fortuits. Le dessin est à ce stade un moyen d’action et non d’expression.

Vers 2 à 3 ans : les premières formes

Les gestes réalisés au hasard par l’enfant vont l’amener à des premiers graphismes réussis. Ce sont des formes dont il prend conscience, qu’il reconnaît, ou bien des graphismes dont l’entourage a accordé de l’importance. Il va alors répéter le graphisme jusqu’à le maîtriser, pour vivre le sentiment de réussite.

A ce stade, l’enfant commence à prendre conscience du lien entre son geste et le résultat qui apparaît. L’œil cherche maintenant à guider la main. Le geste est moins impulsif. Il contrôle de mieux en mieux le crayon : il peut le soulever et le replacer au même endroit ou à un autre endroit. Il commence à dessiner des cercles fermés, des lignes horizontales et verticales.

Par imitation ou parce qu’on l’a questionné, le jeune enfant commence à interpréter ses graphismes. Il commence à vouloir représenter quelque chose, ses tracés sont de plus en plus intentionnels. Cependant, l’explication du dessin se fait a posteriori.

L’enfant utilisera davantage le dessin comme moyen d’action si, dans son milieu, il voit dessiner et si on remarque ses réalisations. En vivant le sentiment de réussite, il aura davantage envie de dessiner.

Vers 4 à 5 ans : le dessin narratif

Les expériences tâtonnées de l’enfant le rendent maintenant plus habile. Ses gestes plus maîtrisés lui permettent d’explorer, d’adapter et de perfectionner ses graphismes réussis. Ses dessins sont plus facilement identifiables.

Dans le même temps, à cet âge, la fonction symbolique se développe. Il cherche à illustrer sa pensée. Ce sont maintenant ses représentations mentales et le pouvoir de sa pensée qui orientent son action.

Ce stade est parfois qualifié de « réalisme intellectuel » car l’enfant s’appuie sur ce qu’il connaît des objets pour les dessiner et non sur ce qu’il voit réellement.

C’est aussi un stade où l’enfant passe progressivement d’une explication a posteriori à une certaine anticipation. Il se met en projet de dessiner quelque chose qu’il a anticipé. Son dessin raconte une histoire. C’est une étape importante car il découvre son pouvoir d’évocation, d’anticipation et d’enchaînement des idées.

cahier de dessin bulle pensee

A partir de 6-8 ans : l’expression véritable

Pour Célestin Freinet, le dessin devient une véritable expression à partir de 6 -7 ans quand l’enfant maîtrise un nombre important de graphismes. Il peut alors réellement s’exprimer par le dessin. Avant cette maîtrise, le dessin n’est qu’un reflet partiel de sa pensée.

Ce n’est que vers 7 ou 8 ans que l’enfant dessinera réellement ce qu’il voit. Il s’appuiera alors sur l’observation des objets pour les dessiner en respectant leurs particularités concrètes : c’est l’étape du « réalisme visuel ». Il sera plus attentif aux proportions et aux perspectives, par exemple.

dessin narratif expression

Les compétences en jeu

Le dessin libre permet à l’enfant de développer de nombreuses compétences :

  • Maîtriser son geste : il apprend à tenir un crayon, à le diriger sur le papier, à exercer une pression adéquate, à contrôler la direction de son geste et le mouvement de sa main.
  • Développer son attention : il apprend à fixer son attention, ce qui l’amènera progressivement à savoir construire et mener un projet personnel (compétences essentielles pour tous les apprentissages futurs).
  • Préciser ses représentations mentales : il dessine ce qu’il connaît du monde, en fonction de ses capacités graphiques et de sa compréhension. Les dessins vont être de plus en plus compréhensibles car les représentations mentales de l’enfant se précisent et se complexifient.
    L’activité de dessiner aide à se représenter, elle contribue à une perception plus approfondie de son environnement et de soi.
  • Organiser l’espace : il apprend à orienter la feuille en fonction de ses choix, à placer le premier élément, à positionner les autres éléments les uns par rapport aux autres.

dessin mer espace

  • Organiser le temps: il en vient à anticiper ce qu’il va dessiner, à ordonner l’apparition des éléments, à dessiner une histoire. Il s’organise en fonction d’un projet.
  • Exercer son autonomie intellectuelle : elle s’exerce par les choix exprimés et l’organisation de l’activité.
  • Développer sa créativité : il cherche encore et toujours des formes nouvelles pour répondre à ses besoins de création et de progression.

C’est bien une activité de la pensée, dans toute sa complexité, qui sous-tend celle du dessin.

Le dessin : point de départ d’autres apprentissages

« Le dessin est assimilable à un langage dont les signifiants graphiques constituent le vocabulaire et les règles d’assemblage la syntaxe. Dans notre culture, les enfants comprennent très vite que des formes graphiques deviennent des symboles figurant des objets réels et qu’elles remplissent d’autant mieux ce rôle qu’elles « ressemblent » visuellement à ce qu’elles veulent figurer. » René Baldy

Le dessin est un premier mode de symbolisation des représentations mentales. Cette symbolisation va petit à petit s’ajuster à ce qui est communément admis. Ce sera l’entrée dans l’écriture, les mathématiques ou encore le langage scientifique.

dessin symbole

a. Du dessin vers l’écriture

« Gribouiller, dessiner, c’est entrer dans le langage écrit. » B. Collot

Voici comment Célestin Freinet décrit l’évolution du dessin vers l’écriture :

  • Avant 4 ans, ce n’est pas la pensée qui guide le dessin mais c’est du tâtonnement que naît l’explication. L’enfant explique son dessin a posteriori. Le dessin n’est pas encore expression ni communication consciente.
  • À 4-5 ans, l’enfant ne cherche pas à communiquer sa pensée par le dessin ; il ne s’intéresse pas aux productions des autres. Il dessine pour lui-même. L’adulte écrit un mot significatif sur le dessin (papa, maison, escargot…).
    L’écriture-gribouillage accompagne le dessin. Pour que l’écriture apparaisse, il faut que l’enfant ressente le besoin, la nécessité de s’exprimer grâce à cet outil.

du dessin vers l'écriture

  • À 5-6 ans, il dessine pour exprimer sa pensée. Il sépare le dessin et l’écriture ; il comprend qu’il peut s’exprimer grâce à l’écriture.
    L’enfant s’intéresse alors à la technique de l’écriture. D’abord, il copie beaucoup pour perfectionner son graphisme. Il copie des mots qui ont une valeur affective, du sens pour lui. Puis, quand sa maîtrise technique est suffisante, il s’intéresse au rapport entre la forme des mots et leur sens. Pendant ce long cheminement, l’enfant photographie des mots, il en mémorise l’orthographe.
    Son dessin est consciemment voulu, les éléments sont reliés entre eux. Le dessin est alors une forme d’expression, tout comme le langage.

  • À 6-7 ans, le dessin peut être le point de départ de l’écriture du texte. L’élève recopie des mots à partir de modèles piochés dans les différents écrits de la classe. Il construit également des mots de manière phonétique.
    L’apprentissage de l’écriture conventionnelle est lancé car il est souhaité et a du sens pour l’enfant.

b. Du dessin vers les mathématiques

Les mathématiques sont un langage abstrait qui a ses propres symboles. Le dessin est une première étape vers l’acquisition de ce langage. En effet, il permet de passer du réel au représenté et donc de monter vers le symbolique et l’abstraction.

Pour Bernard Collot, le langage mathématique existe déjà dans les dessins des enfants : les frontières qui symbolisent des ensembles par exemple. C’est une première entrée dans les symboles mathématiques que l’enfant crée. Vient ensuite les recherches mathématiques (pratique Freinet) où l’élève invente à partir de formes, de chiffres, de signes qui sont conventionnels. Il reconstruit les maths pour se les approprier.

cahier de dessin GS

« Dessiner c’est toujours ou le point de départ ou le passage nécessaire dans l’évolution du langage mathématique. » B. Collot

c. Dessin et découverte du monde

Demander à un élève de laisser une trace suite à une expérience ou à une observation du réel est très formateur. Ce n’est pas à proprement parler du dessin libre, dans la mesure où c’est une demande de l’adulte, mais cela n’en reste pas moins l’expression de la pensée de l’enfant.

Qu’est-ce que cela permet ?

  • Le dessin est une façon de se représenter ce qui a été vécu, dans des contextes où le langage oral est insuffisant. On ne réfléchit pas de la même façon avec la main ou avec les mots. Le dessin est un moyen, parmi d’autres, d’apprendre.

  • Il peut traduire une observation : il reflète alors ce qui a orienté l’observation. Ce n’est pas une reproduction mais la représentation que l’enfant s’est créée.

  • Il peut traduire des relations, un fonctionnement, ce qui n’est pas tangible : le dessin s’oriente vers un schéma avec des codes, et donc vers davantage d’abstraction.

dessin fleches

  • Il peut exprimer ce qu’on ne voit pas, ce qu’on suppose.

  • Il peut susciter des questionnements qui demandent des allers-retours mentaux ou réels entre ce qui a été observé et ce qui est dessiné.

  • Cela fournit des supports d’échanges et de confrontations pour que chacun questionne ses propres représentations.

  • Dans le cas du dessin d’un trajet par exemple, c’est le rapport à l’espace qui est en jeu: proportion, perspective, orientation, face/profil…

«Le dessin n’est pas seulement la preuve de ce que j’ai vu, il est ce qui me permet de voir. »Jean Clair, 1983

d. La dimension artistique

Si jusqu’ici dans l’article, il a surtout été question de l’évolution de la maîtrise graphique et des représentations mentales, il ne faut pas oublier que le dessin peut devenir une forme d‘expression artistique.

Au fil du tâtonnement de l’enfant, certains graphismes vont devenir permanents. Il va adopter un style de maison, de bonhomme ou encore de véhicule. Les besoins de création et d’imagination restent, cependant, toujours présents. Dans un environnement propice, les jeunes dessinateurs apporteront de la couleur, feront des choix et des mises en valeur d’éléments pertinents pour s’orienter vers des formes artistiques de leurs dessins.

dessin art

Célestin Freinet était très sensible à cette portée artistique et notamment à la capacité de donner vie aux graphismes. Il encourageait à valoriser la vie dans les dessins plutôt que le conformisme à la réalité.

Comment lire un dessin ?

En tant qu’enseignant, éducateur, il ne s’agit pas de chercher une quelconque interprétation psychologique aux dessins d’enfant.

« Que nous comprenions leurs dessins ou pas, l’essentiel est que les enfants développent un nouveau langage qui exprime leurs représentations en même temps qu’il en crée l’expression. » B. Collot

Ce qui est intéressant dans la lecture des dessins, c’est d’y observer l’évolution de l’enfant. En cela, il est nécessaire de le faire sur la durée.

Voici quelques composantes à observer :

  • Les différents types de graphismes (ex : boucles, cercles…)

Plutôt que d’imposer aux jeunes enfants des lignes de points, de boucles, de ponts, il suffit de les laisser dessiner librement : ils apprendront bien plus ! Pour se rassurer, il suffit d’observer leurs dessins pour y retrouver ces formes imposées, dessinées tout naturellement.

  • L’occupation et l’organisation de l’espace (ex : une bande d’herbe et de ciel pour délimiter les bords)
  • L’animisme (maison ou soleil avec un visage) / le réalisme
  • Les couleurs
  • Le symbolisme, l’apparition de l’écriture
  • Les proportions, la perspective, les lumières et ombres sont des composantes complexes qui s’apprennent ensuite.

Le dessin du personnage (et de l’animal) reflète bien l’évolution de l’enfant car c’est un graphisme qu’il reproduit souvent. Pour l’enseignant, le dessin d’un élément du réel (ex : arbre, corps humain) est un indicateur de ce que l’enfant en comprend. Il est à relier à ce que l’enfant en dit.

Exemples de dessins d’arbre: Quelles représentations ? (racines, tronc, branches, feuillage…)

lili3 lili2dessins d'arbreLire l’article sur la nature.

Dans la pratique

Le matériel

– un cahier de dessin libre pour que l’enfant voit son évolution et revienne, s’il le souhaite, sur ses dessins

– des feuilles blanches, à petits et grands carreaux, des formats post-it au format A3

– des crayons de bois, des stylos dont la trace est différente en fonction de la pression exercée. Les feutres sont à éviter, au moins au début, car ils glissent sur la feuille et ne permettent pas de se rendre compte de la qualité du geste (pression) et de la trace que cela laisse.

– des collection de documents pour enrichir les productions libres

– des coloriages pour entraîner la maîtrise du geste

Les espaces-temps

« Le dessin libre ne doit pas être limité à un devoir qu’on exécute aux heures prévues à l’emploi du temps. C’est à tout instant quand il a besoin de dessiner, de dire par le dessin tout l’inexprimable ou le refoulé qui dort en lui, que l’enfant doit dessiner. » C. Freinet

des temps libres pendant lesquels l’élève peut dessiner librement s’il le souhaite

– des temps calmes en début d’après-midi où l’élève peut choisir de dessiner, regarder un livre ou se reposer

– une activité paisible et individuelle, ou bien, une activité avec ou à côté des camarades. Cette deuxième option stimule l’élève par les échanges qui y sont menés, et même temps, il apprend à garder son attention et à maintenir son projet.

– un temps qui vient après une observation ou une activité: promenade, piscine, plantations…

Lire l’article sur le carnet de piscine. 

Le rôle de l’adulte

Pour que l’apprentissage par tâtonnement puisse se réaliser :

– l’adulte se montre curieux et encourage

– il se montre sans attente d’un dessin conforme, sans jugement : il commente en décrivant les éléments marquants

– il offre des situations de dessiner pour donner du sens et le goût du dessin: décorer la classe, illustrer le journal, offrir une carte d’anniversaire…

– il propose un environnement riche et stimulant : collection de dessins dans un classeur, temps de langage pour comparer et analyser les productions…
Les temps de bilan sont importants. Pour les plus jeunes, le langage va leur permettre de relier le geste et le résultat. On ne se situe plus dans le Faire (la perception) mais dans l’Apprendre (l’analyse).

– il est disponible et observe l’évolution et l’attitude de chacun. Ses observations lui permettent d’ajuster l’organisation spatio-temporelle, de répondre aux élèves en fonction de leur besoin et de proposer des prolongements pertinents.

« C’est parce que nous rendons ainsi possible et naturelle l’expression libre par le texte libre, le dessin, le chant libre, les poèmes et par toute l’activité en général, que nos enfants redressent la tête, regardent droit, virilement, ne craignent pas d’exprimer leurs points de vue, se conduisent en hommes. » C. Freinet

Sources :
– La méthode naturelle, Tomes 1 et 2, Célestin Freinet, 1968, 1969
– Le dessin d’enfant, Philippe Wallon, 2003
– Chroniques d’une école du Troisième type, Bernard Collot, 2013
– L’activité mentale de l’enfant en maternelle, Depeyre et Perbet, 1994
– Site de l’ICEM: Le dessin libre
– Site Naître et grandir: Les bienfaits du dessin

 

5 réflexions sur « Le dessin libre »

  1. Bonjour,
    Merci pour cet article. Je voulais simplement partager avec vous « le jeu de peindre » d’Arno Stern. Mes enfants ont eu la chance de pouvoir participer à des ateliers avec des artistes travaillant ainsi. Je vous laisse découvrir!
    Au plaisir

    1. Merci Sandrine pour cette référence !

      On peut en effet facilement relier les deux approches (dessin libre et jeu de peindre) dans le sens où on permet à l’enfant (et à l’adulte) de peindre sans jugement, avec liberté.
      Voici ce qu’écrit Arno Stern: « Par le Jeu de Peindre, tout être humain est capable d’exprimer ce qui ne pourrait être manifesté par aucun autre moyen. »
      Pour ceux qui ne connaissent pas, vous pouvez regarder cette courte vidéo de présentation: https://youtu.be/2YyBSjGa1I8

  2. Bonjour,

    Je suis enseignante en maternelle en Suisse. Cette année, j’avais un coin dessin avec plusieurs outils, modèles etc.. Les enfants étaient libres et avaient un cahier pour dessiner ce qu’ils voulaient. Il y avait également des coloriages que les enfants pouvaient prendre de manière libre. Par la suite, les enfants étaient demandeurs de dessins sur feuille. J’ai donc noté sur planning de la semaine des jours où c’était les feuilles et d’autres ou c’était le cahier. Le cahier restait en classe et les dessins sur feuilles étaient emportés à la maison. Cependant, je ne suis pas convaincue de cette manière de faire car certains enfants font des dizaines de dessina en une journée et remplissent leur cahier très rapidement alors que d’autres ne s’y rendent jamais. Je souhaiterai garder le dessin assez libre mais peut-être mettre une limite par exemple cette semaine : chaque enfant devra faire un coloriage, la semaine suivante : chaque enfant devra faire une dessin libre, semaine suivante : chaque enfant devra dessiner un loup avec un modèle pas à pas. Ces dessins/coloriages seraient ensuite collés dans un grand cahier et emportés à la maison régulièrement afin que les parents voient l’évolution. Le soucis c’est qu’une fois que l’enfant est passé, je ne sais pas si je laisse d’autres cahiers de manière libre ou non car comme je vous le disais certains enfants utilisent une dizaine de page en 1 jour. Je pourrai aussi dire aux enfants que c’est une page par semaine.. Bref, je suis un peu perdue et n’arrive pas à trouver une manière qui me correspond à 100%

    Qu’en pensez-vous ?

    Merci beaucoup et belle journée

  3. Bonjour,
    Je découvre ton blog qui me parle vraiment car je suis passée /je passe par toutes les étapes que tu as traversées. Même la reconversion est celle que j’envisage, c’est incroyable !
    Je te souhaite bonne route dans ta nouvelle aventure,
    Katia (P-E épuisée et désabusée)

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