Le développement cognitif de l’enfant, le processus d’abstraction et le rôle du langage (trois axes développés dans la partie 1 de l’article) permettent de mieux comprendre ce qui se joue dans le développement de la pensée abstraite chez les enfants et les adolescents.
Cette capacité à abstraire est essentielle pour comprendre les enseignements à l’école et apprendre tout au long de notre vie.
Cependant, il ne s’agit pas de commencer trop tôt en demandant à des enfants de maternelle de raisonner sur des supports abstraits, déconnectés de leur vécu. Quel sens donné à un travail sur fiche où il faut entourer le nombre de « …», où il faut coller des images photocopiées, pas toujours lisibles, dans la bonne colonne ?
Bien au contraire, à la lecture des étapes du développement cognitif et du processus d’abstraction, on comprend à quel point la pensée abstraite s’enracine dans le vécu et les expériences des enfants.
Alors comment faire de ces premières expériences du concret le terreau d’une pensée complexe ?
Voici des propositions de ce qu’il semble essentiel à développer chez les enfants de 3 à 6 ans pour leur permettre d’accéder à l’abstraction :
- Apprendre à percevoir
- Favoriser la construction d’images mentales
- Apprendre à comparer
- Le langage : nature des échanges et analyse de langage
- Apprendre à se décentrer
- L’acquisition de la réversibilité : un tournant (Fin GS et plus)
- Le CP : l’entrée dans les codes
J’ai élaboré une synthèse des compétences abordées dans cet article, en y associant les exemples utilisés.
Téléchargez cette ressource en cliquant ici (PDF imprimable)